Avec Kévin, 1er porteur de flamme olympique en exosquelette

Vous vous souvenez de Kévin Piette, premier porteur de la flamme olympique en exosquelette qui cumule des millions de vues sur les réseaux sociaux ? On vous raconte les coulisses de cette histoire...

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« Il nous a toujours réservé beaucoup de surprises. Aujourd'hui, c'est exceptionnel. » Douze ans après son accident de moto qui l'a rendu paraplégique, Kévin Piette fait pleurer ses proches mais pour la bonne cause : il est devenu le premier homme à porter la flamme olympique avec un exosquelette. Le 23 juillet 2024, le jeune homme de 36 ans est entré dans l'histoire à Poissy, sa ville natale des Yvelines. Nous l'avons suivi au cours de cette journée si particulière. 

L'exosquelette, une innovation made in France

A quelques heures de l'évènement, le stress gagne le clan Piette. Kévin, lui, reste égal à lui-même : tout sourire et confiant. A midi, il a rendez-vous au complexe sportif de la commune, le COSEC, où se réunissent tous les porteurs de flamme du jour. Il y récupère sa tenue avec Marine, son accompagnante sur le relais. Salariée de la start-up Wandercraft, qui a conçu l'exosquelette, elle s'assure durant tout le parcours que tout « roule » ou plutôt… que tout « marche ». Car cette innovation permet à des personnes qui ont perdu l'usage de leurs jambes, de retrouver leur mobilité. « Porter cet exosquelette aujourd'hui, durant les Jeux de Paris 2024, c'est un symbole fort, se réjouit Kévin. Cela montre qu'un produit français peut apporter une nouvelle autonomie aux personnes en situation de handicap dans le futur. » 

50 mètres acclamés par la foule

Top départ à 14h40. Kévin vient d'enfiler « Eve », son exosquelette et se tient désormais debout, au milieu de la chaussée. Il est rapidement rejoint par Ludivine Munos, ancienne para nageuse et responsable de l'intégration paralympique. Il prend son relai. C'est parti pour 50 mètres dans une « bulle de sécurité », acclamés par une foule amassée sur les trottoirs. Kévin, dont le sourire est resté immuable durant tout le parcours, semble presque aérien. « C'était génial, il y a énormément de monde, raconte-t-il après son passage. J'ai pensé à pas mal de moments de vie difficiles, qui se concrétisent par cette super journée. Donc ça vaut le coup de continuer ! »

© Clotilde Costil

Kévin Piette tout sourire, avec la torche dans les mains.
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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Clotilde Costil, journaliste Handicap.fr"
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