DERNIERE MINUTE DU 13 JUIN 2023
Le hackathon TOM France, association qui promeut la tech au service du handicap, revient au Ground Control (Paris 12e) pour une 2e édition française les 10 et 11 juillet 2023. A un an des Jeux de Paris 2024, il mettra l'accessibilité au sport au centre des défis relevés par les quinze équipes de makers ! Durant 48 heures, chacune planche sur un projet porté par une personne en situation de handicap ayant identifié un défi concret dans son quotidien. Quelques exemples pour l'édition 2023 ? Une selle de cheval adaptée pour une personne en fauteuil roulant ou encore un dispositif permettant à une personne en fauteuil roulant de danser au même niveau que son partenaire valide. Quant au projet phare, il est porté par Ryadh Sallem, joueur de rugby-fauteuil et triple champion d'Europe avec l'équipe de France. Autour de lui, dix makers vont s'atteler à concevoir une solution qui permettra aux joueurs des équipes de France de rugby et basketball-fauteuil de rester « échauffés » lorsqu'ils ne sont pas actifs sur le terrain.
L'événement, sur deux jours, sera jalonné d'interventions de grands acteurs de la tech et du sport. De nombreuses animations sportives et interventions autour de l'impact tech et du handisport seront également proposées. Les visiteurs sont conviés à assister à la cérémonie de clôture.
ARTICLE INITIAL DU 11 JUILLET 2022
Un tourne-pages commandé par le souffle, un casque de réalité virtuelle utilisable sans manettes : des dizaines d'ingénieurs, développeurs et autres bricoleurs sont attendus les 12 et 13 juillet 2022 à Paris lors du premier "hackathon" organisé en France sous la bannière de l'association TOM (lien ci-dessous), pour "Tikkun Olam Makers", d'une expression hébraïque qui signifie "changer le monde". Objectif ? Inventer des dispositifs utiles aux personnes handicapées.
Des émules dans 35 pays
Calqué sur une idée née en Israël en 2014 et qui a fait des émules dans 35 pays, cet événement réunira pendant deux jours et une nuit 14 équipes de créateurs, étudiants ou inventeurs, qui s'efforceront d'apporter une réponse à 14 besoins concrets non résolus, ont annoncé cette semaine les organisateurs. Les "porteurs de projets", qui font part d'un besoin, seront présents pendant la phase de conception. Et le manuel de fabrication des objets créés sera ensuite disponible en "open source", afin que les prototypes innovants puissent être fabriqués par le plus grand nombre pour un prix modique, a expliqué Claire Chokron, présidente de l'association TOM France, lors d'une soirée de lancement de l'événement à Paris.
Des idées innovantes
Parmi les 14 "besoins" retenus, celui de Jonathan Nadjar, 35 ans, atteint de myopathie, qui souhaite explorer le métavers avec un casque de réalité virtuelle, mais n'a pas l'usage de ses mains. Or, ce type d'équipement est actuellement forcément couplé à des manettes. Ou encore celui de Rivka Saada, atteinte d'un handicap moteur et qui souhaiterait disposer d'un appareil capable de tourner à sa place les pages de son livre. De son côté, le Pr Edoardo Malfatti, chercheur et neurologue à l'hôpital parisien Henri-Mondor, rêve d'un appareil capable de mesurer avec une plus grande précision qu'actuellement la force des muscles de ses patients souffrant de maladies neuromusculaires. Faute d'un tel dispositif, a-t-il expliqué, il est difficile d'évaluer l'efficacité des traitements innovants sur lesquels travaillent les chercheurs.
A construire facilement chez soi
Depuis 2014, plus de 600 solutions innovantes ont vu le jour dans ces différents "hackathons" organisés dans le monde. Parmi ces inventions, que chacun ou presque peut construire facilement chez soi : une chaise roulante à très bas coût pour enfants en bas âge, ou une planche à découper les légumes utilisable avec une seule main. Une équipe israélienne a également créé, avec une simple imprimante 3D, une prothèse pouvant être utilisée par une violoniste, qui y a fixé son archet.