La ministre des Transports Elisabeth Borne a présenté le 3 juin 2019 à l'Assemblée le projet de loi d'orientation des mobilités comme une réponse au « sentiment d'abandon » dans certains territoires et à « l'urgence écologique ».
Elle du constat suivant : « La mobilité est en panne », qui découle « d'une inadaptation de nos politiques publiques aux besoins réels de nos concitoyens », en insistant sur la fracture territoriale liée aux transports. Si ce projet doit permettre de « répondre aux attentes clairement énoncées dans le grand débat national » et servir à « accompagner la transition écologique et solidaire », selon Mme Borne, la question du handicap n'y est que très succinctement abordée, les usagers concernés pâtissant pourtant d'un manque d'accessibilité global.
Madame Borne a expliqué vouloir « permettre que les personnes vulnérables, du fait de leur situation sociale, de leur handicap, puissent bénéficier d'un accompagnement personnalisé en termes de mobilité. » Le projet de loi entend favoriser « les déplacements des personnes handicapées en améliorant leur information sur les parcours accessibles ». Mais la seule mesure mentionnée lors du discours de la ministre pour « apporter des réponses très concrètes » serait la possibilité pour un accompagnateur de « bénéficier de tarifs préférentiels, voire de la gratuité, dans les transports en commun ». « C'est une mesure de justice sociale », a poursuivi la madame Borne. Et quoi d'autre ?
Handicap : accompagnateurs gratuits dans les transports ?
Quelle place pour le handicap dans le projet de loi mobilité ? La ministre dévoile ses grandes lignes et envisage la gratuité de l'accompagnateur dans les transports en commun. Et puis ?
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