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Léa, 11 ans, paraplégique, sur le marathon des JO de Paris?

Paraplégique depuis ses 2 ans à la suite d'un accident de la route, Léa, 11 ans, rêve de participer au "Marathon pour tous" des Jeux olympiques de Paris 2024 avec son papa. 1ère étape : obtenir l'un des 20 024 dossards en lice. La course est lancée !

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Illustration article Léa, 11 ans, paraplégique, sur le marathon des JO de Paris?

A 11 ans, Léa a un rêve un peu fou... « mais certainement pas impossible » ! Alors qu'elle n'a que deux ans, un accident de voiture la prive de l'usage de ses jambes, peu après ses premiers pas. Neuf ans plus tard, cette collégienne originaire des Landes s'est mise en tête de participer au « Marathon pour tous » des Jeux olympiques de Paris 2024 avec son papa, Ludovic Dolet. Ce rassemblement sportif se tient le même jour et sur le même parcours que la course officielle. L'occasion de « marcher dans les pas » des plus grands coureurs et de montrer que le handicap n'empêche « ni de rêver grand, ni de faire du sport ». Mais les places sont chères... très chères ! L'adolescente sollicite donc l'aide du grand public pour obtenir le précieux dossard.

Un 1er marathon en octobre 2023

Le binôme n'en est pas à son coup d'essai ! Chaque année, il se fixe des défis de plus en plus ambitieux. Le semi-marathon des Landes en 2021, celui de Béhobie/Saint-Sébastien (Espagne) en 2022... Le 8 octobre 2023, père et fille franchiront un cap avec le marathon des Landes, à Mont-de-Marsan (130 km de Bordeaux). Une course mythique de 42,195 km, très précisément, qui nécessite des entraînements intensifs... surtout pour le père de famille. « En plus de courir, il doit pousser Léa, installée dans une poussette adaptée, soit environ 60 kg. C'est totalement différent d'une course solo... », explique Emmanuelle, la maman, auprès de Handicap.fr. Quant à Léa, « même si elle ne fait pas un effort physique à proprement parlé, elle ressent l'adrénaline à chaque course » et encourage son père avec ferveur, ajoute-t-elle. Un avant-goût du Marathon pour tous ?

Le sport pour s'évader

L'idée a germé il y a quelques mois... « Une personne nous contacte via les réseaux sociaux car elle souhaite participer au marathon des JO avec un enfant en situation de handicap », détaille Emmanuelle Dolet. Elle cherche un jeune volontaire. Mais Léa est catégorique : « Si je le fais, c'est uniquement avec papa ». Sa passion pour le sport, elle, ne date pas d'hier. A 9 ans, la fillette commence le basket fauteuil, qu'elle pratique encore aujourd'hui. « Voyant ma motivation et ma persévérance, on m'a proposé de faire les Jeux de l'avenir handisport (ndlr, le plus grand rassemblement de jeunes sportifs avec un handicap moteur ou sensoriel) en février 2023, où j'ai dignement représenté le département des Landes », relate-t-elle. Elle s'essaye ensuite au handbike, à la course en fauteuil sur piste et à l'équithérapie. Des activités qui lui permettent de s'évader de son quotidien rythmé par les soins médicaux. « Mais les courses que je préfère, c'est celles avec mon papa », assure cette graine d'athlète. En 2017, la famille crée l'association « Léa espoir amitié » qui vise notamment à financer du matériel médical, des poussettes de course et des thérapies à l'étranger. Elle organise généralement deux manifestations annuelles dont un trail, afin de montrer les bénéfices du sport, avec ou sans handicap. « Il faut anticiper et parfois adapter mais, si l'on veut, rien n'est impossible », estime Emmanuelle.

20 024 dossards à gagner dans le monde

Un optimisme et une détermination qui seront nécessaires pour obtenir l'un des 20 024 dossards distribués dans le monde pour participer au Marathon pour tous. « Un tiers est détenu par Orange, sponsor officiel, un autre par le Comité international olympique. Le dernier tiers est accessible par tirage au sport, via des challenges lancés sur l'application dédiée à l'évènement, explique Emmanuelle Dolet. Mon mari les fait tous mais les places sont attribuées au compte-goutte... » De plus, « nous ne sommes pas des 'influenceurs' et ne passons pas notre temps sur les réseaux sociaux car nous travaillons tous les deux. Nous avons donc beaucoup moins de visibilité que certaines personnalités connues sur le web... ou en dehors », poursuit-elle. Alors « si quelqu'un connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un au comité d'organisation des Jeux, merci de faire passer le mot ! », implore la famille sur son compte Facebook .

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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Cassandre Rogeret, journaliste Handicap.fr"
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