« Il y a au cœur de Pour Ernestine, ma volonté de fouiller, intimement, ce qui constitue le désir de création. J'ai vécu 20 ans avec la certitude que ma souffrance psychique, plus que bénéfique, était indispensable à mon travail. C'est l'amour pour ma fille, et de ma fille, qui me sortira de ma logique destructrice », explique le réalisateur Rodolphe Viémont, atteint de troubles bipolaires. C'est cette réflexion qu'il mène dans le documentaire « Pour Ernestine », un 52 minutes raconté par le comédien Robinson Stévenin, en salle depuis le 10 avril 2019. Rodolphe Viémont avait signé, en 2016, Humeur liquide, qui abordait déjà le thème de la bipolarité.
Il livre, avec une totale sincérité, le bouleversement que l'arrivée de sa fille a opéré en lui. Il raconte sa tentative quotidienne de conjuguer paternité et création artistique. Alors qu'il imaginait que cette dernière ne trouvait ses racines que dans la douleur et la maladie, cette naissance va rabattre les cartes…
Pour Ernestine : le film intime d'un papa bipolaire
Je suis cinéaste et bipolaire. La naissance de ma fille a bouleversé mon rapport à ma maladie et à mon travail, l'art que je défendais jusqu'ici naissant dans la folie et la douleur. Rodolphe Viémont signe "Pour Ernestine", en salle le 10 avril 2019.
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