« Tu ne veux pas savoir ce que ça fait ? Qui d'autre voudrait coucher avec nous ? » Sarah fait la connaissance de Frank dans un bar. Leurs points communs ? Une paralysie cérébrale, un fauteuil roulant et un intérêt criant pour la sexualité. Ils sont les protagonistes de Latecomers, une série australienne lumineuse sur la sexualité et le handicap (bande-annonce ci-contre). A découvrir sur Handicap.live, la plateforme 100 % vidéo by Handicap.fr.
Pas de pitié !
Elle est studieuse et un peu revêche, lui, joueur et facétieux, mais un sentiment les rapproche : le refus de toute pitié. Leurs aventures sont relatées en six épisodes de onze à quinze minutes. Au programme : la rencontre, la découverte, la séduction, l'appréhension, le désir, l'amour, le handicap, le sexe... « C'est tout ce qu'il y a de plus normal. » Au fil des épisodes, les langues se délient. « Je suis une vierge de 26 ans obsédée par le sexe », déclare la jeune femme qui prépare un master sur la sexualité et le handicap dans la littérature.
Regard réducteur de la société
Ainsi Latecomers (littéralement « les retardataires ») ose s'emparer d'une question (encore) taboue, « sans fausse pudeur, en se jouant des clichés avec subtilité et humour, peut-être parce qu'Angus Thompson, qui interprète formidablement Frank, en est le coscénariste », estime la plateforme Arte.tv, qui diffuse cette série jusqu'au 14 mars 2025. Et de conclure : « Cette sexualité dont ils rêvent incarne aussi une porte de sortie face au regard réducteur que la société pose sur eux ; et c'est dans la confrontation avec leurs proches, 'valides' mais pas si lucides, qu'ils la trouveront. »
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