"L'ennemi a frappé aujourd'hui un établissement spécialisé pour personnes handicapées près d'Oskil", a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration régionale, Oleh Sinegoubov. Il a précisé que 330 personnes, dont 10 sont en fauteuil roulant et 50 à mobilité réduite, se trouvaient sur les lieux au moment de l'attaque. Soixante-treize personnes ont pu être évacuées, a-t-il ajouté. "Heureusement, il n'y a pas de victimes", ont indiqué un peu plus tard les secours ukrainiens, en précisant que "les charpentes du bâtiment ont été détruites au niveau des 2e et 3e étages".
Attaque brutale contre des civils
"Les Russes ont de nouveau mené une attaque brutale contre des civils", a déploré M. Sinegoubov. "C'est un crime de guerre contre des civils, un génocide de la nation ukrainienne!", a-t-il fustigé sur sa chaîne Telegram. Ce bombardement intervient deux jours après des frappes aériennes qui ont touché un hôpital pédiatrique et une maternité à Marioupol, port assiégé du Sud de l'Ukraine. Ces frappes, qui ont suscité une vague d'indignation à travers le monde, ont fait trois morts dont une fillette et de nombreux blessés. Selon M. Sinegoubov, l'armée russe "n'a d'autre choix que d'attaquer cyniquement la population civile" face à la résistance de l'armée ukrainienne, après plus de deux semaines de combats.